⁄ 16 % des actifs en France seraient des slasheurs, c’est à dire des personnes qui, plus souvent par obligation et parfois par choix, cumulent plusieurs métiers.
Une vraie solution pour des profils recherchés qui veulent éviter un monde de l’entreprise qui ne fait pas rêver ou une situation de burn-out, bore-out ou brown-out ?
Une forme de précarité imposée pour beaucoup en tout état de cause.
Salarié le matin, micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) le soir ou le week-end.
Un exemple pris au hasard de slasheur dans des articles traitants du sujet : architecte d’intérieur/psychologue/graveur.
Un autre exemple à notre avis bien plus proche de la réalité : caissière/étudiante/femme de ménage/livreuse
Cependant cette situation n’est pas synonyme de demi droits.
La complexité des régimes et tout simplement l’absence d’accès à l’information de ces travailleurs d’un nouveau genre, aboutissent à l’absence de bénéfice de l’exercice de droits essentiels.
En effet, une analyse des situations permet de constater que ces slasheurs/slasheuses, qui cotisent souvent sur plusieurs régimes, ignorent souvent leurs droits (et obligations contractuelles parfois) en matière de droit du travail :
- application du code du travail ou non
- protection sociale (cotisations régime vieillesse, maladie,…)
- congés payés
- maternité
- complémentaire santé
- horaires et durées maximales de travail
- accident du travail ou maladie professionnelle
- incapacité invalidité
- retraite
- clause de non concurrence, de confidentialité, d’exclusivité
- régimes ou avantages issus des conventions collectives
- participation ou intéressement
- double cotisation parfois
- plan d’épargne
- …
Il est donc indispensable de bien se faire conseiller (syndicat, inspection du travail, avocat,…) et d’anticiper ces événements.
Pour ne pas finalement slasher ses droits !